samedi 29 décembre 2012

Bonjour 2013

L'année s'en va
emportant sous son bras
Tous nos souvenirs et nos tracas
Événements, changements, nouveautés et petits plats
Elle s'en va
À petits pas
Dans ses chaussons plats
Regardant le nouvel an tout en éclat
En équilibre sur son karma
S'avancer, assuré de sa saga
Ah! L'année s'en va
et ne reviendra pas.
C. Hardy

lundi 29 octobre 2012

(C. Hardy)

L'obscurité est l'absence de lumière.
L'ombre est la diminution de la lumière.
L'ombre primitive est celle qui est attachée aux corps ombreux.
L'ombre dérivée est celle qui se sépare des corps ombreux et voyage à travers l'air.
L'ombre répercutée est celle qu'environne une surface éclairée.
L'ombre simple est celle qui ne voit aucune partie de la lumière qui la produit.
L'ombre simple commence dans la ligne qui la sépare des corps lumineux.
Carnets, C14v, Léonard de Vinci

Italie (Yann-Manuel Hernandez)
J'ai passé une fin de semaine à un atelier de peinture alors que mes derniers cours dataient du secondaire. Bonheur de créer, de jouer dans les couleurs, les formes et... j'ai découvert la spatule.
Extrait
J'ai découvert aussi la puissance de la peinture pour aller chercher mon monde intérieur et le transposer sur la feuille.

lundi 1 octobre 2012

Qu'est-ce que la littérature?

Hampton Beach  C. Hardy
"Élever l'homme au-dessus de lui-même, le délivrer de sa pesanteur, l'aider à se surpasser, en l'exaltant, le rassurant, l'avertissant, le modérant, n'est-ce pas là le but secret de la Littérature? "
André Gide, Feuillet d'automne p. 220.

"Écrire, c'est ébranler le sens du monde, y disposer une interrogation indirecte à laquelle l'écrivain, par un dernier suspens, s'abstient de répondre. La réponse, c'est chacun de nous qui donne, y apportant son histoire, son langage, sa liberté". Roland Barthes, sur Racine, 1963.

"D'où vient cette disposition précoce à inventer êtres et histoires, point de départ de la vocation d'écrivain? Je crois que la réponse est la révolte. Je suis convaincu qu'en divaguant sur des vies hors de la réalité, l'écrivain manifeste indirectement un refus critique de la vie et du monde véritables, et un désir de les peindre suivant son imagination et ses désirs. [...] La fiction est un mensonge qui recouvre une vérité profonde; elle est la vie qui n'a pas été, celle que les hommes et les femmes d'une époque donnée ont désirée sans l'obtenir, d'où leur obligation de l'inventer." Mario Vargas Llosa, Lettres à un jeune romancier, Gallimard, p. 13-14.

dimanche 16 septembre 2012

En écrivant, à quoi l’écrivain s’engage-t-il?



« On n’est pas écrivain pour avoir choisi de dire certaines choses mais pour avoir choisi de les dire d’une certaine façon ».

J-P. Sartre « Qu’est-ce que la littérature? »


Un artiste, quel que soit le matériau qu’il utilise lorsqu’il s’engage, renonce à une position de simple spectateur et met sa pensée ou son art au service d’une cause, selon le Petit Robert. Lancer une diatribe contre un système à l’aide d’armes littéraires a servi des partis politiques, des idéologies mais a souvent réduit, d’une manière ou d’une autre, l’artiste au silence. Cependant l’engagement d’un écrivain peut-il aller au-delà de la dénonciation ou de la prise de position?

De quelle manière l’écrivain s’engage-t-il?
Le devoir premier d’un bon écrivain est un engagement de qualité littéraire. Il se doit de produire un poème, un roman ou un essai dont le style et la forme provoquent du plaisir chez le lecteur.

vendredi 7 septembre 2012

Festival International de littérature

Du 21 au 29 septembre se tiendra de nouveau le FIL.
L'an dernier, je suis allée voir Poésies, sandwichs et autres soirs qui penchent. De magnifiques textes de gens d'ici ( G. Desrosiers, E. de la Chenelière, G. Letarte J-P Daoust) et d'ailleurs, lus par des artistes livrant une superbe prestation.  En dessert, une cerise sur le Sundae : Diane Dufresne! Un menu fortement recommandé. Nourrit l'âme.

Cette année au programme : la littérature engagée, Le mâle entendu de Nancy Huston, Prévert, Desnos et Vian, Claude Gauvreau et autres spectacles.

http://www.festival-fil.qc.ca/2012/

mercredi 22 août 2012

Reflets

Port de Montréal (C. Hardy)
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.
 (Extrait du Bateau ivre d'Arthur Rimbaud)

Lancement

1er août :  lancement du premier roman de ma copine Claire St-Cyr intitulé Le spectre du centurion. À la suite d'un tremblement de terre en Italie, une tombe d'un soldat romain est découverte à Aquila. L'archéologue québécoise, Clara, est dépêchée sur place. Ses facultés médiumniques font que le centurion entre en contact avec elle et lui raconte sa vie et son destin d'errance. Livre prenant!











Lancement Maison de vieux


21 août : Lancement du livre Maison de vieux par les Éditions de ta Mère. C'est un collectif où ma copine Flo a écrit une nouvelle, Suite 24. Treize auteurs ont placé des vieux dans une des chambres. 
 http://www.tamere.org/nos-livres/maison-de-vieux/

jeudi 10 mai 2012

 Figurine sur le Montreal Herald, Montréal, Qc. (C. Hardy)

Je lis en ce moment "Des gens très bien" d'Alexandre Jardin. Une vraie thérapie pour lui, et pour nous, une explication de sa personnalité si romancière, qui n'ayant pu vivre avec sa réalité a dû s'inventer. J'ai hâte de lire son prochain roman qui devrait avoir une toute autre saveur que les précédents.
Je lis également (eh!oui, j'ai cette fâcheuse habitude de lire 2 ou 3 livres à la fois) "Le profit avant l'homme" de Noam Chomsky. Démonstration de la réalité du néo-libéralisme qu'on aimerait fictive.